Bon, alors voilà une autre fanfiction. Encore un délire! Je voulais vous épargner ça, mais Mr. Mckay a tellement insisté que j'ai fini par la publier.
C'est un délire qui a germé dans mon esprit juste après avoir vu le résumé de "pour la vie" dans mon programme TV. Donc, pas de soucis, il n'y a aucun spoiler!
..: Pour la vie :..
- Ouverture non programmée de la porte des étoiles !
Les habituels voyants rouges clignotèrent sur les murs et la petite musique d’alerte retentit dans tout le SGC. Le général O’neill, Carter et Daniel se rendirent sans plus attendre dans la salle des commandes.
- Qui vient nous rendre visite, cette fois-ci ? demanda O’neill avec une lassitude non dissimulée.
Le monsieur à lunettes (sorry pour les fans, j’ai oublié son nom !! Euh… C’est pas Walter ???!) tourna la tête vers lui :
- le code d’identification est Tok’ra, mon général.
- Ah oui… dit O’neill d’un ton distrait. Et… qu’est-ce que vous attendez pour ouvrir l’iris de la porte ?
- Oh, excusez-moi mon général, ça m’était sorti de la tête, dit Lunettes en appuyant sur le bouton d’ouverture de l’iris.
Le vortex laissa alors passer Jacob juste avant de se refermer.
- Eh ! s’écria-t-il d’un ton énervé. Vous pourriez faire plus vite ! J’ai failli m’écraser contre votre fichu bouclier !
- Notre fichu bouclier, comme vous dites, nous a sauvé des Goa’ulds de nombreuses fois, rétorqua O’neill en s’avançant vers lui.
- C’est pas vous que je suis venu voir, râla Jacob en le poussant légèrement et en embrassant sa fille.
- Eh ben, il ne s’arrange pas en vieillissant, confia O’neill à Daniel dans un filet de voix.
- Je vous ai déjà dit que les Tok’ra ne vieillissent pas, le réprimanda Daniel, et ils ont une ouïe très fine.
- Pourquoi vous me dites ça ? demanda le général qui ne se sentait pas concerné.
- Parce que j’ai tout entendu de votre conversation, O’neill, fit Jacob.
- Oh, euh… désolé.
- Vous êtes pardonné.
Puis Jacob se ré intéressa à sa fille.
- Alors, tu vas te marier bientôt à ce qu’on m’a dit.
- Qui t’en as parlé ? s’étonna Sam.
- Je suis père avant tout, et un père sent ces choses-là venir, dit Jacob d’un ton malicieux. J’ai déjà arrosé ça avant de venir !
- Ah, alors tout s’explique ! lança O’neill.
Soudain, Jacob se tourna vers lui.
- Félicitations, Jack. Je suis fier que ma fille vous ai choisi !
O’neill sembla tomber de haut, et pour la première fois de sa vie, fut incapable de sortir une réplique légère et drôle.
- Oh non, papa, intervint Sam en riant à moitié, je ne me marie pas avec lui, mais avec Pete Bidule (oui, ben là pareil : je ne sais plus son nom de famille !! Enfin, je ne crois pas qu’ils l’aient précisé un jour dans la série !!)
Jacob la regarda, interloqué.
- Pete ? Qui est ce Pete ? Je suis toujours le dernier au courant, moi !! ronchonna Jacob.
- Il faut dire que vous n’habitez pas tout près non plus ! lança O’neill amicalement.
Ouf. Son sens de l’humour était revenu. Il était sauvé. Il pouvait –essayer- de vivre sans Sam, mais pas sans humour.
- C’est quelqu’un de très gentil, expliqua Sam à son père. Je l’ai rencontré il y a un bout de temps, je ne sais plus trop où –comme si j’avais eu un lavage de cerveau depuis notre rencontre !…
- C’est Pete le lavage de cerveau, murmura O’neill à l’adresse de Daniel.
- Mais tu l’aimes ? questionna Jacob.
- Oui, bien sûr ! dit Sam, souriante.
- Il est comment ? s’enquit son père.
- Eh bien… c’est Pete…
- Il a quel âge ?
- Oh ben, soixante je crois…
- QUOI ??? s’exclama Jacob. Et pourquoi pas m’épouser pendant que tu y est !
- Papa, enfin, le raisonna Sam. Tu m’as toujours dit que l’amour n’a pas d’âge…
- Oui, mais ça c’était quand tu t’intéressais à…
Jacob laissa sa phrase en suspens, mais tout le monde vit que son regard s’était posé sur O’neill.
- Bon, j’ai besoin d’un verre, lâcha Jacob en commençant à marcher.
- Ah, j’ai justement un petit scotch dans ma…
- Inutile de me montrer le chemin, Daniel, je sais où vous les cachez ! répliqua sèchement Jacob.
O’neill regarda Daniel en haussant un sourcil.
- Oh, vous pourriez faire un effort, lui dit-il. J’en ai marre de vous couvrir pour des affaires de ce genre !
- Mais ces bouteilles ne sont pas à moi ! se défendit Daniel. C’est Teal’c qui…
- Non, ne mêlez pas un être aussi pur que Teal’c dans cette histoire. Dites-moi, c’est pour cela que vous avez été désascensionné ?
Daniel rentra la tête dans ses épaules.
- Ouais, avoua-t-il enfin. Ils ont dit qu’ils en avaient marre que je force trop sur la boisson. D’autant plus que je faisais mal tourner d’autres ascensionnés…
- Ouah ! fit O’neill, impressionné. Et vous ne m’avez jamais raconté comment c’était là-bas… ?
- Eh bien, en fait…
- Chut tous les deux ! ordonna Jacob. Je me concentre sur l’objectif à atteindre.
- Ouvrir une bouteille ? s’esclaffa Daniel.
Jacob le fusilla du regard.
- Eh bien, ouvrez-la vous-mêmes monsieur l’archéologue qui se prend pour un militaire !
- Euh… Jack, vous pourriez… ? demanda Daniel en se cachant derrière son général.
O’neill roula des yeux, attrapa la bouteille et l’ouvrit d’un air lassé.
- Un jour, il faudra que je vous apprenne à vous débrouiller dans la vie, Daniel, dit-il à son ami.
- A Sam et à… Pat, dit Jacob.
- Pete, corrigea Sam. Il s’appelle Pete.
- Ah oui, Pete.
Ils burent donc tous à la santé de Carter et de Pete. Certains burent peut-être même un peu trop… !
~0~
Jacob demanda à parler à sa fille un peu plus tard dans la journée. Sam alla donc à sa rencontre, dans une pièce déserte du SGC. En entendant la porte claquer derrière elle, elle s’aperçut avec appréhension qu’elle était dans la salle d’interrogatoire. Son père l’y attendait, assis derrière la table. Un peu tendue, Sam prit place en face de lui.
- Sam, dit-il alors d’un ton grave. Je suis vieux, et je ne sais pas combien de temps encore la vie m’abritera sous son aile.
Sam songea que l’alcool le rendait poétique.
- Ecoute-moi ! ordonna-t-il tandis qu’elle sursautait. Avant que je parte…
- Où ça ? coupa-t-elle avec tristesse en prenant les mains de son père dans les siennes.
- Ben, sur ma planète, enfin ! répliqua-t-il sèchement. Où veux-tu que j’aille ?
- Mais tu as dit que…
- Tu pourrais m’écouter deux minutes ?
- Mais je ne fais que ça !
- Et arrêter de me couper la parole ?
- …
- bien. Donc, comme je le disais, je suis vieux, mais je voudrais avoir la certitude que ma fille est heureuse avant de m’en aller.
- Je suis heureuse, assura Sam.
- Non, c’est trop facile de dire ça. Quand est-ce que tu me présentes ce type, là ?
- Pete ? C’est-à-dire qu’il travaille, en ce moment…
- Qu’est-ce qu’il fait comme métier ?
- Il est policier.
Son père faillit avoir un arrêt cardiaque.
- Policier ?! répéta-t-il, médusé. Tu vas épouser un policier ?!
- Oui, approuva Sam.
C’en était trop pour Jacob : il fut pris d’une longue quinte de toux et tomba à la renverse.
- PAPA ! s’écria Sam en se précipitant vers lui.
Elle appela une équipe médicale en vitesse et se pencha au-dessus de son père.
- Ma pupuce… disait Jacob d’une voix éteinte. Ecoute ton cœur, je t’en prie, c’est lui qui te dira ce qui est bon pour toi.
- Selon une étude scientifique, ce n’est pas le cœur le centre des émotions, mais en fait le cerveau, stimulé par… récita Sam.
- Laisse la science de côté, s’il te plaît ! coupa son père. Bon sang, je suis mourrant et elle trouve encore le moyen de me parler de trucs auxquels je ne comprends rien ! ajouta-t-il en levant les yeux au ciel.
- Désolée.
- Ecoute ton cœur, Sam, écoute ce qu’il te dit.
Tandis que les médecins emmenaient Jacob à l’infirmerie, Sam décida de respecter le vœu de son père. Elle posa une main sur sa poitrine et attendit. Soudain, elle entendit son cœur battre :
O-NEILL - O-NEILL - O-NEILL - O-NEILL – O-NEILL
- Ouaho! S’écria Sam. C’est trop puissant comme truc !
Mais, quand elle comprit le mot que son cœur lui répétait inlassablement, elle retira sa main.
A présent elle savait. Elle aimait Jack O’neill, mais il lui avait fallu six saisons pour s’en rendre compte (là encore, ce n’est qu’une estimation, car je ne me rappelle plus exactement à quel moment leur « idylle » a commencé !).
Sam déglutit avec peine quand elle s’aperçut que son mariage avec Pete était prévu pour le lendemain.
~0~
« Après tout, Pete est très bien aussi… » tentait de se convaincre Sam pendant qu’elle enfilait sa robe de mariée (ouh la : imaginez deux secondes Samantha Carter dans une robe de mariée style Sissi… ça fait peeeeeuuuurrr !!!!).
il était neuf heures du matin. Elle était la seule à se préparer, pour l’instant, car les finitions de sa robe et la coiffure seraient certainement le plus long à faire. Son père ne pourrait pas assister à son mariage, puisqu’il avait une gueule de bois incroyable –d’ailleurs, Sam se demandait s’il ne jouait pas au malade imaginaire rien que pour ne pas y aller !- et Daniel, Teal’c et O’neill viendraient certainement au dernier moment. O’neill… Sam soupira et glissa une fleur blanche dans ses cheveux (le massacre continue… ! ok, ok, je ne dirai plus rien!!). Elle se regarda dans le miroir, et, prise d’une impulsion soudaine, elle sortit de chez elle, mit le moteur de sa voiture en marche, et roula jusqu’au SGC, déterminée.
Rien ne l’arrêterait. Pas même Pete qui courait derrière sa voiture, un toast dans les mains (môsieur prenait son petit déjeuner… oui, je me tais, promis !!). Cette vision lui serra le cœur.
PE-TE – PE-TE – PE-TE – PE-TE – PIIIIIIIIIIIIIIII--------TE !!
Son cœur s’était emballé, mais tandis qu’elle appuyait sur l’accélérateur, et que Pete rétrécissait à vue d’œil dans son rétroviseur, son cœur reprit un rythme normal:
O-NEILL – O-NEILL – O-NEILL – O-NEILL
Une fois arrivée devant le tunnel menant au SGC, un des gardes qui faisait toujours une ronde l’arrêta.
- Mais tu ne me reconnais pas ? ronchonna Sam, les nerfs à vif.
- Oh, excusez-moi mon Colonel, rougit le garde, déconfit. C’est qu’avec la robe, vous êtes, euh… différente !
Il la laissa passer, se confondant en excuses, mais Sam ne l’écoutait déjà plus. Tout son cerveau était en ébullition, frôlant la surchauffe de neurones. Sam n’arrivait pas à croire à ce qu’elle allait faire. Une petite partie de son esprit, celle qu’elle laissait paraître le plus souvent, lui disait de rebrousser chemin et d’aller retrouver Pete, mais l’autre partie, plus aventurière, la poussa à sortir de sa voiture, à prendre l’ascenseur de la base, et à aller jusque dans la salle des commandes.
Teal’c et Daniel était là, mais aussi Jack, en costume. Il devait se préparer à aller au mariage et ne semblait pas vraiment dans son assiette. Tous trois la regardèrent arriver dans sa longue robe de mariée, stupéfaits.
Elle s’écria alors, d’une voix assurée et bien haute, dans ses deux mètres cinquante de tissus et de broderies :
- JACK ! JE VOUS AIME !!!
Le Jack en question en eut le souffle coupé. Il fit bouger ses lèvres plusieurs fois, comme s’il essayait de dire quelque chose mais que le son ne voulait pas l’accompagner. Soudain, ses yeux roulèrent dans leurs orbites et il tomba à la renverse, dans les bras de Teal’c. Tout le monde se précipita autour du Jaffa et de Jack, anxieux. Teal’c tâta la gorge d’O’neill à la recherche du pouls, mais ne le trouva pas. Il secoua la tête et posa son front contre celui de Jack.
- NON ! cria Sam, anéantie. Non, mais c’est trop nul qu’il soit mort ! Surtout comme ça… !
Elle ne s’adressait pas à Daniel ou à Teal’c, mais à la caméra.
- Relax, Amanda, dit le metteur en scène calmement, comme s’il avait eu déjà d’autres problèmes à résoudre au cours de la journée. Je trouve ça très crédible, moi !
- Merci Andy, souffla le scénariste en guise de remerciement.
Andy Mikita lui fit un sourire : « De rien » et reposa son regard sur Amanda Tapping qui l’observait en fronçant les sourcils, mains sur les hanches.
- Je ne trouve pas ça crédible du tout ! insista-t-elle.
- Bon, tu joues, et tu la f… , d’accord ? intervint Richard Dean Anderson. Il faut bien trouver une raison pour mon départ définitif, et cette mort est bien construite, je trouve !
- Merci Rick, dit le scénariste, cette fois-ci à l’adresse de l’acteur.
- De rien, Robert !
- Je peux exprimer le fond de ma pensée ? demanda timidement Michael Shanks (alias Daniel, pour ceux qui ne savent pas)
- Non ! cria toute l’équipe à l’unisson.
- Vos idées sont toujours surréalistes ! renchérit Robert C. Cooper.
- Et faire mettre une robe de mariée à Sam, c’est pas surréaliste, ça ? s’entêta Amanda. En plus, je sais pas marcher avec. Pourquoi vous la faites pas épouser Rodney McKay ?
Robert et Andy, le metteur en scène, soupirèrent et secouèrent la tête en même temps, lassés.
- Parce que, répondit Robert, excédé, premièrement, Rodney est dans une autre galaxie…
- A l’autre bout de l’univers, ajouta Andy.
Robert roula des yeux.
- Oui, merci, je crois que tout le monde l’avait compris ! lui lança-t-il.
- Non, en fait, la galaxie de Pégase est la plus proche de nous d’un point de vue géographique…
- La ferme, Michael ! cria l’équipe à l’unisson.
- Et deuxièmement, Rodney et Sam ensemble… ça c’est du surréalisme !! dit Robert, vengeur.
- Je ne trouve pas ! En plus, j’adore David Hewlett (faut-il vraiment que je précise qui il est ???) dit Amanda, le regard pétillant.
- Mais rien ne t’empêche de l’épouser dans la vraie vie ! s’emporta Andy. Tu as déjà la robe de mariage !
- Oh, c’est vrai ? Je peux la garder ? demanda Amanda d’un ton avide.
- J’ai comme la nette impression que l’on s’éloigne du sujet, intervint Christopher Judge (alias… allez, un petit n’effort, il n’en reste plus qu’un !!) avec sa voix grave.
- C’est exact, dit Robert. Qui a une idée pour clore ce dilemme ?
- Ce que je n’aime pas chez les scénaristes, c’est que je ne comprends jamais la moitié de ce qu’ils disent, déclara Amanda à Richard Dean Anderson.
- Oh, ben moi, tu sais, je ne comprends jamais rien de toutes façons… dit celui-ci sans aucune gène.
- Bon, ce que je propose, c’est… commença Michael.
- Non ! coupèrent les autres d’une même voix.
- Je vais réécrire le scénario, décida Robert avec un plaisir évident.
- Oh, et O’neill ne mourra plus de cette atroce façon ? demanda Amanda, les deux mains sur le cœur.
- Promis, je vais changer ça, je te ferai partir différemment de la série, Rick, ajouta-t-il à l’adresse de Mr. Anderson (ouah, trop fort !! ça fait trop penser à Matrix !! Euh, je m’égare, là… !)
- Parfait, du moment que tu ne me fais pas m’en aller de manière trop idiote… dit Richard.
- Eh ! Eh ! s’écria Amanda, en sautillant.
Apparemment, elle venait d’avoir une idée.
- Qu’est-ce qu’il y a, Amanda ? demanda Robert en passant une main sur son front, exaspéré.
- Euh… Tu pourrais pas écrire une scène entre Carter et Rodney ?
- Non.
- Une toute petite ?
- Non.
- Une minuscule ?
- Non.
Il se leva de son siège et lança un regard plein de courage à Andy, qui n’avait pas sa chance et devait tourner une autre scène avec ces acteurs. Il remercia le ciel d’avoir fini sa journée de travail, et alla rejoindre Brad Wright sur le plateau de Stargate Atlantis, histoire de voir comment le co-créateur de la série s’en sortait…
FIN